Pour sa famille, Amy Winehouse serait morte d'une abstinence d'alcool

29/07/2011 00:00

Alors que les commentateurs sont tentés d'attribuer le décès de la chanteuse britannique, samedi, à Londres, à l'abus d'alcool et de drogues, ses proches opteraient pour la thèse contraire. Pour eux, elle aurait arrêté de boire trop brutalement. Les résultats complets de l'autopsie ne sont pas attendus avant au moins deux semaines.

La dépendance à l'alcool et aux drogues d'Amy Winehouse a fait les grands titres de la presse, depuis son ascension fulgurante, en 2006, à la sortie de son album à succès Back to Black. Une première alerte sérieuse l'avait conduite à l'hôpital, en août 2007, pour overdose, début d'une série de graves problèmes de santé, ponctués de cures de désintoxication et de rechutes.

C'est donc logiquement à l'abus d'alcool ou de drogues que les commentateurs ont été tentés d'attribuer le décès de la chanteuse britannique, retrouvée morte, samedi, dans son appartement de Londres. Sa dernière apparition date de mercredi dernier, où elle est montée sur scène à Londres, en compagnie de sa filleule, Dionne Bromfield, également chanteuse.

Pas de drogue chez elle 

A cette occasion, un fan a commenté au Daily Mail, dimanche, qu'elle semblait "sous l'influence d'alcool ou de drogue". D'autres sources ont rapporté, dans les pages du quotidien britannique, que la jeune femme aurait fait l'achat de drogue, dans la soirée de vendredi, quelques heures avant sa mort.

Une information niée par la famille de l'artiste et non corroborée par la police ayant commenté au Sun, lundi, qu'aucune présence de drogue n'avait été constatée au domicile de la chanteuse. Janis, la mère d'Amy Winehouse a, par ailleurs, confié au Sunday Mirror qu'elle avait vu son enfant, la veille de sa mort, et qu'elle était certaine qu'elle n'avait pas bu. Et comme le rapporte The Sun, lundi, la jeune femme de 27 ans avait passé une visite médicale, vendredi, examen à l'issue duquel rien n'avait laissé à penser aux médecins qu'elle était sous l'influence de la drogue.

"Tout ou rien" 

En fait, pour les proches de la chanteuse qui se sont confiés au Sun, jeudi, c'est même carrément l'abstinence d'alcool qui aurait entraîné le trépas d'Amy Winehouse. "Les docteurs ont dit à Amy d'arrêter graduellement de boire", explique une source familiale au quotidien britannique : "Mais elle leur a dit qu'elle ne pouvait pas procéder comme cela. Pour elle, c'était tout ou rien. Et elle a complètement arrêter de boire."

"Pour son père, le choc d'arrêter de boire si brutalement a été trop dur pour elle, après tout ce par quoi elle était passée, toutes ces mauvaises années durant. Son corps n'a pas supporté l'abstinence", conclut cette personne. Une thèse corroborée par un médecin interviewé par The Sun qui observe que "les gros buveurs peuvent rencontrer des problèmes en arrêtant de boire brutalement". "Ils peuvent notamment faire des attaques cérébrales et tomber dans le coma", estime ce spécialiste.

L'autopsie d'Amy Winehouse, pratiquée lundi, n'a pas permis de déterminer les causes de sa mort. Il faudra attendre entre deux et quatre semaines et de nouveaux examens toxicologiques pour être fixé.

"Amy aurait voulu ça"

Le père d'Amy Winehouse, Mitch, a distribué des effets personnels de la chanteuse aux fans rassemblés devant la maison de Camden, au nord de Londres, où elle est décédée, samedi. Les admirateurs ont notamment reçus des T-shirts ayant appartenus à la star. "Amy aurait voulu ça", a déclaré Mitch Winehouse, lors de cette rencontre avec les fans qu'il a ensuite quitté, en confiant : "Dieu bénisse Amy Winehouse."

 


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