Mort d'Amy Winehouse : ce qu'a conclu l'enquête

26/10/2011 00:00

L'enquête sur le décès en juillet dernier à 27 ans de la chanteuse britannique Amy Winehouse a conclu mercredi à une "mort accidentelle" après un "stop and go", une absorption massive d'alcool après une période d'abstinence.

L'enquête sur le décès en juillet dernier de la chanteuse Amy Winehouse a conclu mercredi à une "mort accidentelle" suite à un abus d'alcool, l'autopsie ayant révélé un taux d'alcoolémie supérieur de 4 à 5 fois à la limite déterminant la conduite en état d'ivresse. L'enquête a confirmé l'hypothèse d'un choc consécutif à un "stop and go", c'est à dire une consommation abusive d'alcool après une période d'abstinence.

"Elle avait consommé une telle dose d'alcool, à hauteur de 416 mg par décilitre de sang, que la conséquence non intentionnelle, à un tel niveau, a été sa mort soudaine et accidentelle", a jugé Suzanne Greenway, responsable de l'enquête.

Voix de légende, addictions et déboires sentimentaux

Ces résultats viennent lever les derniers doutes sur la mort de la diva de la soul. Le 23 juillet dernier, Amy Winehouse, réputée tant pour sa voix et son look uniques que pour ses frasques, avait été retrouvée sans vie à son domicile de Londres, à l'âge de 27 ans. C'est un garde du corps qui avait découvert son cadavre, mais il l'avait dans un premier temps laissée seule dans sa chambre pendant cinq heures. Andrew Morris avait expliqué avoir cru que la star était endormie, mais en procédant à une vérification ultérieure, il avait constaté qu'elle n'avait pas bougé et avait donné l'alerte. Rapidement, les analyses toxicologiques pratiquées sur le corps de la chanteuse britannique avaient confirmé l'absence de drogues, tout en révélant une forte présence d'alcool.

Amy Winehouse s'était fait connaître en 2006 avec son album Black to Black. Par la suite, ses problèmes d'addictions et ses déboires sentimentaux avaient régulièrement alimenté les tabloïds. Après sa mort, des témoins avaient indiqué que la diva soul n'avait pas bu une goutte d'alcool dans les trois semaines précédant le drame.